L’assurance-vie est devenue un moyen de placement très apprécié des Français. Ce produit d’épargne permet de faire fructifier un capital et de transmettre un patrimoine important en cas de décès. Selon l’INSEE, 45 % des ménages français ont souscrit une assurance vie. Et en 2018, le dispositif comptabilise près de 38 % de bénéficiaires.
Qu’est-ce que l’assurance-vie ?
Pour comprendre le fonctionnement de l’assurance-vie, il faudra d’abord savoir son mode de fonctionnement. Il s’agit en effet d’un engagement où un assureur verse une rente à un souscripteur. Celui-ci doit en contrepartie moyenner une prime et l’engagement s’établit sous des clauses explicites. Le contrat engage trois personnes à participer. Il y a :
- L’assureur ;
- L’assuré ;
- Le bénéficiaire.
L’assureur est celui qui se porte garant du versement des rentes. Le souscripteur est celui qui souscrit le contrat. Il peut être une personne morale ou physique. Le souscripteur peut également être l’assuré et c’est celui qui règle les cotisations. Le bénéficiaire quant à lui est celui que le souscripteur désigne pour bénéficier des épargnes en cas de disparition ou de problème. Il est à noter que le bénéficiaire peut aussi être l’assuré lui-même.
Quels sont les avantages de souscrire à une assurance-vie ?
L’assurance-vie est une alternative efficace pour jouir des revenus complémentaires en cas de départ à la retraite. C’est aussi une belle option pour préparer sa succession et de léguer un patrimoine financier à ses descendants. Cela est entre autres une manière optimisée pour épargner à long terme. Contrairement à d’autres contrats de prévoyance, l’assurance-vie conserve les fonds et les augmente sous forme d’intérêts. La valorisation du capital dépendra de la durée de la capitalisation et des sommes investies. C’est une excellente solution pour bâtir un capital financier.
En amont, le dispositif de l’assurance offre une certaine disponibilité et liberté dans la transmission du patrimoine. Le choix des bénéficiaires est totalement libre d’autant plus que la fiscalité est avantageuse. La clause bénéficiaire peut être écrite avec liberté aux bénéfices du conjoint, des enfants, des proches… Il est essentiel de noter que le capital d’une assurance-vie ne fait pas partie de la succession du souscripteur. Grâce à cela, il est possible de transmettre les sommes à un bénéficiaire de son choix. Cela ne tiendra pas compte de la réserve héréditaire.
Que devient l’assurance-vie en cas de décès ?
Il y a deux cas de figure à savoir lorsque l’assuré d’un contrat d’assurance-vie meurt. La première est si aucun bénéficiaire n’ait été mentionné dans la clause, la deuxième est s’ils ont été désignés. Dans le premier cas, le capital assurance-vie est directement versé dans l’actif de succession. Il revient donc aux héritiers et s’inscrit dans le régime des droits de succession. Dans le deuxième cas, le bénéfice de l’assurance-vie est transmis au premier bénéficiaire du contrat. D’autre part, si le bénéficiaire de la clause décède avant le souscripteur, celui-ci peut à tout moment modifier la clause. Si celui-ci ne change pas la clause, le capital sera attribué aux bénéficiaires du deuxième rang.